Un article à retrouver ici pour dénoncer l'histoire d'une famille où le plus grand peut être instruit en famille grâce aux contrôles positifs des années précédentes et un refus pour le plus petit...
Sur facebook (lien), des familles témoignent de leur histoire et des refus injustifiés reçus.
La fédération FELICIA propose un dossier pour saisir le tribunal administratif (lien là), ce qui n'est pas gratuit alors que les familles ne devraient pas entreprendre ces démarches, la loi n'étant pas appliquée.
Des élus interpellent le ministère: liste ici. Est-ce qu'enfin la loi sera appliquée partout ? C'est-à-dire le fait que lorsqu'un dossier est complet, qu'un projet pédagogique respectant les indications demandées par la loi est réalisé, l'enfant a droit à un accord !
Face à ce qui se passe depuis près de 2 ans, difficile de ne pas être sonné ! Comment un pays comme la France qui revendique Liberté Egalité Fraternité dans sa devise peut-il en être rendu là ?
Même en montrant patte blanche, même en donnant des détails parfois très personnels, même avec des dossiers de 20 à 70 pages, même avec des situations parfois très difficiles (au moins un enfant est allé jusqu'à vouloir mourir tant son parcours scolaire a été difficile et parce qu'un refus d'accord l'a bouleversé !), rien ne garantit un accord...
Où est la fraternité ?
Où est l'égalité ? Que ce soit en termes d'accord (les réponses sont différentes en fonction des académies, certains vont jusqu'à 100 % de refus !) ou en termes de droit d'apprendre autrement ! Bon sang nous ne sommes pas obligés d'exercer tous le même métier dans la même structure, nous avons même le droit de travailler en indépendant. Pourquoi les enfants devraient-ils tous apprendre dans un même lieu ? de la même façon ? Alors même que les classes sont surchargées, que bien des enseignants démissionnent, on veut imposer l'école à des enfants dont les parents sont prêts à s'engager pour leur instruction, à des enfants parfois en grande souffrance...
Où est la liberté lorsque même en respectant la loi, en consacrant des jours et des jours à un dossier, on se voit opposer un refus au motif qu'un enfant de 3 ans doit apprendre à se lever pour aller au travail (ce sont les propos d'une académie dont j'ai oublié le nom)... ?
Cessons de considérer les parents qui veulent instruire leur enfant comme des présumés "séparatistes"... Ce n'est pas le cas... Le rapport fourni après la décision du conseil constitutionnel l'a établi : il n'y a AUCUN lien entre la radicalisation et l'instruction en famille... La majorité des parents veut seulement s'occuper de son enfant. De plus la majorité des enfants vont à l'école dès l'âge de 6 ans ou après 2 ou 3 ans d'instruction en famille... C'est un choix comme celui de choisir une nounou plutôt qu'une crèche. Est-ce que si l'instruction en famille est perdue, la prochaine décision imposée sera celle d'une crèche imposée pour tous ?
Il y a 2 ans, je ne croyais pas que bien des familles sans école endureraient un parcours du combattant comme elles le vivent aujourd'hui avec, de plus, la possibilité de ne pas obtenir gain de cause pour la rentrée...
Alors parce que je ne peux pas rester silencieuse face à ce qui se passe, j'élève ma voix ici pour indiquer ma solidarité auprès des familles dans le doute et de celles qui ont peur pour les années à venir.
Pourtant, après des semaines où des familles m'ont fait part de refus injustifiés, enfin certains reçoivent des accords positifs. Tout cela est dû aux familles qui se battent pour leurs droits, aux associations très mobilisées, aux élus qui s'engagent à nos côtés, aux médias qui relaient ce qui se passe.
Au bout d'un tunnel, il y a une lumière, ne l'oublions pas. Essayons de prendre soin les uns des autres, d'être solidaires... et communiquons si besoin car nos enfants en ont besoin...
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