Une circulaire datée du 5 janvier 2023 ( lien ici ) vient rappeler que la loi N°2021-1109 du 24 août 2021 "confortant le respect des principes de la République" prévoit la création d'une instance départementale de prévention d'évitement scolaire et que celle-ci doit rapidement être mise en place. Celle-ci vise à vérifier que chaque enfant est inscrit dans une école ou bien a reçu l'autorisation pour l'instruction en famille. Pour cela est organisé un recoupement d'informations entre les académies, les élus locaux (mairies donc), CAF, services du département, etc. Un identifiant national unique est donné à chaque enfant pour s'assurer du suivi. L'instance travaille en collaboration avec la cellule de lutte contre l'islamisme radical et le repli communautaire. Si un enfant concerné par l'obligation scolaire (3 à 16 ans ; 3 ans ou un peu moins puisque l'obligation scolaire commence en septembre de l'année des 3 ans) n'est pas i
Actuellement je lis le numéro 1089 de la Revue Parlementaire auquel j'ai participé.
Dans cette revue, je découvre de bonnes idées comme la nécessité d'une meilleure formation des enseignants, comme une meilleure prise en considération des enfants en difficulté et même du besoin de manipuler des enfants. Benjamin MOIGNARD (Observatoire Universitaire International Education et Prévention) insiste également sur l'importance d'un bon climat scolaire et propose quelques pistes de réflexion.
J'y lis également quelques idées pas assez abouties qui deviennent de mauvaises idées comme cette idée d'un quota pour les études de lettres, sociologie, psychologie sous prétexte qu'il s'agirait de filières avec peu de perspectives (ce qui est vrai pour les deux premières, mais curieusement, par exemple les mathématiques ne sont pas mises au même niveau alors que la problématique est identique- ah la France et la pseudo supériorité des maths...), mais également études payantes pour ces filières (ouste les étudiants d'origine modeste, vous ne pourriez plus être enseignants en français) et enfin pour lutter contre les étudiants boursiers qui ne viennent pas en cours : obligation de résultats (double ouste pour les étudiants modestes qui galèrent pour réussir leurs études).
Alors je suis heureuse d'avoir pu participer pour apporter un éclairage différent...
Jamais je n'ai considéré l'instruction en famille comme la solution ou bien comme un choix à adopter par tous. Mes livres invitent à la réflexion, informent sur les points positifs et négatifs.
En revanche, je partage l'avis de Julie (article ici) :
"– Quand je vois mes enfants être eux-mêmes sans chercher à se conformer ou correspondre à des modèles imposés, je sais que ça change le monde.
– Quand je vois mes enfants coopérer au lieu de rivaliser, je sais que ça change le monde.
– Quand je vois mes enfants remettre en question des idées proposées comme des vérités, je sais que ça change le monde.
– Quand je vois mes enfants prendre leur temps au lieu de courir pour suivre un rythme imposé pour déconnecter, je sais que ça change le monde. [...]"
Pour ma part, je n'ai pas choisi l'instruction en famille pour changer le monde et je ne crois d'ailleurs pas que ce soit la raison première de Julie, mais moi aussi j'y ai pensé.
Aujourd'hui mes filles sont adultes, elles sont différentes de beaucoup de jeunes de leur âge. Elles pensent par elles-mêmes, elles favorisent l'entraide et la coopération. Revers de la médaille : elles sont surprises par certaines réactions et peinent à comprendre certaines attitudes, ça se surmonte.
Aujourd'hui, nous sommes nombreux à nous alarmer, à désirer un monde meilleur. Ce monde meilleur ne passera pas par une instruction en famille pour tous, mais il passera par la garantie d'une instruction en famille possible, il passera par plus de solidarité et de réflexion.
En imaginant une petite héroïne sans école, je n'ai pas choisi la simplicité car si vous me lisez, vous savez qu'il existe des a priori contre notre choix. Comme l'écrit Mei dans "Mei et Noé en Laponie":
"Je n'ai jamais le droit de parler avec lui de ce que j'apprends, c'est comme si je disais des gros mots. Pourtant, il est plutôt gentil, il a seulement décidé que c'était mal d'apprendre à la maison. Julie lui rappelle que papa est enseignant, qu'ils n'ont rien contre l'école. Mais Mathieu continue de répéter qu'on peut se socialiser seulement si on va à l'école. Pourtant, il reconnait que je suis polie, il sait que j'ai des copines et je l'ai même entendu dire que j'étais facile à vivre. Il a juste décidé que ce n'est pas bien, c'est tout. Les grands sont bizarres parfois."
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Dans cette revue, je découvre de bonnes idées comme la nécessité d'une meilleure formation des enseignants, comme une meilleure prise en considération des enfants en difficulté et même du besoin de manipuler des enfants. Benjamin MOIGNARD (Observatoire Universitaire International Education et Prévention) insiste également sur l'importance d'un bon climat scolaire et propose quelques pistes de réflexion.
J'y lis également quelques idées pas assez abouties qui deviennent de mauvaises idées comme cette idée d'un quota pour les études de lettres, sociologie, psychologie sous prétexte qu'il s'agirait de filières avec peu de perspectives (ce qui est vrai pour les deux premières, mais curieusement, par exemple les mathématiques ne sont pas mises au même niveau alors que la problématique est identique- ah la France et la pseudo supériorité des maths...), mais également études payantes pour ces filières (ouste les étudiants d'origine modeste, vous ne pourriez plus être enseignants en français) et enfin pour lutter contre les étudiants boursiers qui ne viennent pas en cours : obligation de résultats (double ouste pour les étudiants modestes qui galèrent pour réussir leurs études).
Alors je suis heureuse d'avoir pu participer pour apporter un éclairage différent...
Jamais je n'ai considéré l'instruction en famille comme la solution ou bien comme un choix à adopter par tous. Mes livres invitent à la réflexion, informent sur les points positifs et négatifs.
En revanche, je partage l'avis de Julie (article ici) :
"– Quand je vois mes enfants être eux-mêmes sans chercher à se conformer ou correspondre à des modèles imposés, je sais que ça change le monde.
– Quand je vois mes enfants coopérer au lieu de rivaliser, je sais que ça change le monde.
– Quand je vois mes enfants remettre en question des idées proposées comme des vérités, je sais que ça change le monde.
– Quand je vois mes enfants prendre leur temps au lieu de courir pour suivre un rythme imposé pour déconnecter, je sais que ça change le monde. [...]"
Pour ma part, je n'ai pas choisi l'instruction en famille pour changer le monde et je ne crois d'ailleurs pas que ce soit la raison première de Julie, mais moi aussi j'y ai pensé.
Aujourd'hui mes filles sont adultes, elles sont différentes de beaucoup de jeunes de leur âge. Elles pensent par elles-mêmes, elles favorisent l'entraide et la coopération. Revers de la médaille : elles sont surprises par certaines réactions et peinent à comprendre certaines attitudes, ça se surmonte.
Aujourd'hui, nous sommes nombreux à nous alarmer, à désirer un monde meilleur. Ce monde meilleur ne passera pas par une instruction en famille pour tous, mais il passera par la garantie d'une instruction en famille possible, il passera par plus de solidarité et de réflexion.
En imaginant une petite héroïne sans école, je n'ai pas choisi la simplicité car si vous me lisez, vous savez qu'il existe des a priori contre notre choix. Comme l'écrit Mei dans "Mei et Noé en Laponie":
"Je n'ai jamais le droit de parler avec lui de ce que j'apprends, c'est comme si je disais des gros mots. Pourtant, il est plutôt gentil, il a seulement décidé que c'était mal d'apprendre à la maison. Julie lui rappelle que papa est enseignant, qu'ils n'ont rien contre l'école. Mais Mathieu continue de répéter qu'on peut se socialiser seulement si on va à l'école. Pourtant, il reconnait que je suis polie, il sait que j'ai des copines et je l'ai même entendu dire que j'étais facile à vivre. Il a juste décidé que ce n'est pas bien, c'est tout. Les grands sont bizarres parfois."
C'est justement pour lutter contre ces préjugés que je tiens à ce choix. Pour un monde plus tolérant.
Si vous le souhaitez, jusqu'à demain midi, il est possible de gagner gratuitement ce kit en cliquant là.
Merci d'avoir lu cet article et à bientôt !
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