Enfant précoce, pour lui, l'école, "c'est l'école de la mort"

Régulièrement, je reçois des témoignages bouleversants, c'est l'un d'eux que je vous propose aujourd'hui. J'espère qu'il fera réfléchir les instances en place qui pensent sans arrêt à contrôler plus encore les familles sans école sans remettre VRAIMENT en question un système dysfonctionnel et qu'il contribuera à lutter contre les préjugés : ne jugez pas l'instruction en famille a priori, informez-vous.

"Mon petit garçon âgé de 7 ans refuse de remettre les pieds dans une école. Nous avons rencontré ce soir au sein du bâtiment de l'éducation nationale le médecin. Vous savez ce que mon petit garçon a dit à ce médecin en parlant de l'école publique? "C'est l'école de la mort !".
 

Il me remercie souvent de l'y avoir retiré, il me rassure en me disant qu'il apprend plus de chose avec moi qu'à l'école et ajoute qu'il ne fait rien et s'ennuie. D'ailleurs, âgé de 5 ans, il ne faisait que fuguer de la classe depuis la GS de maternelle pour se réfugier en bibliothèque pour lire. Dès son passage en CP, il a renouvelé l'expérience malgré mes remontrances, on le cherchait partout, monsieur était assis dans la grande bibliothèque de l'école pour lire ce qui l'intéressait (l'histoire, les sciences...).

D'où ce choix commun de faire l'école à la maison, il s'est complètement épanoui, il a grandi en l'espace de 2 mois, je ne le reconnais plus. J'ai même dû acheter d'autres chaussures, alors que j'avais acheté des chaussures avec 2 tailles d'avance. Je suis resté scotchée. Ceux qui le côtoient régulièrement, ne l'ont pas reconnu physiquement.  Il réagit encore plus qu'avant comme un adulte, cela surprend les autres adultes. 

Si bien que cela a choqué le médecin ce soir, qu'il interfère dans la conversation, il était pratiquement 19 h et nous avions déjà fait 2 h 30 de trajet à l'aller, pour ensuite faire plus d'une heure de route pour retour arriver à 20h45, et il est gravement malade. Le faisant passer pour un enfant asocial alors que ses propos étaient cohérents et très matures pour un enfant de son âge. Quand elle a voulu lui laisser la parole, il s'est braqué, à tourner la tête et s'est mis à pleurer en silence. Il m'a expliqué ensuite, qu'il ne supportait pas d'entendre les mensonges du médecin sur l'école à la maison. Et qu'ayant connu l'école, il préfère l'école à la maison parce que au moins il ne risque pas de se faire pulvériser, sans compter les insultes et les violences qu'il subissait et ce depuis la maternelle. Je ne vous parlerai pas de tous les arguments qu'elle m'a sortis pour me convaincre qu'il retourne à l'école. 

Voilà tout cela pour vous dire merci pour tous vos conseils précieux, et le réconfort que vous apportez aux familles en difficultés face à l'administration Française. Nous aimons nos enfants et nous voulons les protéger d'un système castrateur. Une vraie contradiction avec la devise française: liberté, égalité, fraternité ??? On se pose des questions. Faut-il que nos enfants deviennent violents pour être sociable? Ou pire faut-il qu'ils servent de punching-ball à un système scolaire dépassé?"

Un grand merci pour ce témoignage poignant et surtout une vie plus douce à votre enfant ! 

 

Merci d'avoir lu cet article et à bientôt !
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